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En tant que tête de la formation Emperor, Ihsahn est une bête de scène qui crache son venin sans vergogne. Avec son projet solo, il se laisse beaucoup plus bercer par ses influences progressives mais métalliques tout de même. Sur ce disque, c’est encore le cas. Bien accompagné par de nombreux collaborateurs comme des membres de Leprous dont le batteur en plus du chanteur et claviériste, Devin Townsend, Jeff Loomis, Heidi S. Tveitan qui se veut l’épouse d’Ihsahn et finalement, Jorgen Munkeby qui est le saxophoniste de Shining… mais pas le Shining très black métal, l’autre plus éclectique.
Avec cet amalgame d’invités, le tout nous confirme qu’Eremita est l’album d’Ihsahn où l’on retrouve le plus de collaborateurs et c’est ce qui en donne, justement, un album plus ouvert musicalement que les précédents qui se voulaient plus fermés, plus intimistes et personnels pour Ihsahn. Loin d’être un album de fiesta, Eremita est une dose de complexité musicale, une célébration de l’esprit tordu du Norvégien en fusion avec son ouverture envers d’autres styles musicaux, surtout sur les deux premiers titres que sont Arrival et The Paranoid. C’est avec Introspection que nous pouvons retrouver la collaboration de DevinTownsend sur cette chanson plutôt métal avec un bel esprit de confrontation des voix d’Ihsahn et du Canadien sur une trame sonore habilement montée par les deux génies du métal. Le saxophone, instrument non-conventionnel pour le genre mais déjà utilisé par Ihsahn par le passé, se pointe le bout du cuivre sur The Eagle and the Snake. Chanson à caractère progressive, sa vitesse lente nous apaise aisément pour se fondre dans la suivante, Catharsis qui propose elle aussi, le même menu pratiquement que la précédente. Quoique par la suite, nous sommes en terrain plutôt vigoureux avec Something Out There qui, avec quelques pressions de la part du musicien envers Samoth, aurait pu se retrouver facilement sur le dernier effort studio d’Emperor, Prometheus: The Discipline of Fire & Demise.
Les voix sont très bien travaillées sur cette production mixée par Jens Bogren. C’est ce qui frappe dès la première écoute car Ihsahn ne se tape pas un trip égocentrique et laisse beaucoup de place aux invités sur cette galette impressionnante. Des quatre albums proposés par Ihsahn, celui demeure le plus varié et le plus accessible quoique le terme accessible ici soit à prendre avec des pincettes de métal, noircies aux extrémités…
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