Last Tribe, ce nom vous dit quelque chose? Pourtant, ce devrait être le cas, ce majestueux groupe provient de la Suède et il est composé de Dick Lövgren (Basse), Jaime Salazar (Batterie), Magnus...
Je n’ai jamais aimé Killswitch Engage avec Howard Jones car sa voix à la barbe à papa m’irritait la rate de façon généreuse mais quand j’y pense… en résumé, je n’ai...
1. Enduring the Eternal Molestation of Flame
2. The Fiends Who Come to Steal the Magick of the Deceased
3. The Inevitable Degradation of Flesh
4. When My Wrath is Done
5. Slaves of Xul
6. The Gods Who Light Up the Sky at the Gate of Sethu
7. Natural Liberation of Fear Through the Ritual Deception of Death
8. Ethno-Musicological Cannibalisms
9. Tribunal of the Dead
10. Supreme Humanism of Megalomania
11. The Chaining of the Iniquitous
L’un des piliers du death métal américain revient cette année avec un nouvel album qui diffère du précédent dans l’optique où les chansons sont vraiment plus courtes, ce qui est un avantage en sachant que le groupe adore l’annihilation musicale en général. C’est plus compact, plus sec et vicieux que le précédent mais tout en demeurant technique et brutal, le bonheur quoi ? Le thème de l’Égypte ancienne est omniprésent et le groupe ne déroge pas cette fois-ci en nous rédigeant une septième carte de visite très adroite.
Avec quelques invités sur l’album au niveau des voix, la variété offerte impressionne (surtout sur Slaves Of Xul avec le chant de gorges et les incantations incompréhensibles sur des rythmes de tamtams) quoique ce soit celle de Dallas Toller-Wade qui demeure la plus utilisée du lot avec son grain plus affiné que celui de Karl Sanders qui est plus obscène dans la livraison. Pour se démarquer musicalement, il faut attendre The Gods Who Light Up The Sky At The Gate Of Sethu pour recevoir une première dose véritable de death métal vicieux et complet car cette chanson maximise sur l’agression plutôt que sur les détails musicaux. Étant donné que ce disque propose surtout de l’acrobatie musicale, car j’imagine que le groupe prend de l’expérience dans un sens, je remarque beaucoup plus les claques métalliques que les prouesses offertes sur les instruments. Karl Sanders offre encore une fois son talent de musicien de type musique du monde grâce à de petites anecdotes musicales, comme celle qui porte le nom d’Ethno-Musicological Cannibalisms où sa guitare flamenco joue du coude avec les chants de gorge et les percussions cadencées. Vivement un autre album solo ! Le tout se termine en force avec des pièces majeures que sont Supreme Humanism Of Megalomania et The Chaining Of The Iniquitous qui sont deux bêtes de technicité death métallique bien dompté par la formation américaine.
Très technique encore une fois, ce disque propose un nombre effarent de détails intrinsèques qui feront chavirer les amateurs de mathématique musicale mais l’amateur de death métal régulier qui n’a jamais touché à un instrument de sa vie risque de trouver le temps long car même si Nile produit une musique agressive, le manque de hooks demeure leur plus grande imperfection à la base.
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