Après cinq ans, la formation gothic metal Weltenbrand est de retour en 2006 avec l'album "The End Of The Wizard" via Napalm Records. Il y a eu quelques changements dans le groupe et l'arrivée de...
Parfois lorsqu’un groupe se retrouve sur une nouvelle compagnie de disque, et bien on peut y observer du changement au niveau de la musique. Cela a du bien et aussi du mauvais. Avec leur dernier...
01. Dawn Over the Ruins of Jerusalem
02. Silencing Machine
03. And I Control You
04. The Lepers of Destitution
05. Borrowed Hope and Broken Dreams
06. I Wait In Hell
07. Decimation, Annihilation
08. Reduced to Ashes
09. Give Me the Grave
10. These Rooms In Which We Weep
Le débat qui existe à savoir si le USBM est un style véritable, qui a une certaine profondeur ou est plutôt une pâle imitation de ce qui se fait ailleurs sans substances peut vraiment exciter certaines personnes mais il reste qu’en écoutant les albums offerts par Nachtmystium depuis quelques années, on se rend compte que l’exercice est d’une futilité exemplaire car même si ce groupe venait de l’Angola, il demeure que leurs productions sont impeccables.
Avec Silencing Machine, Blake Judd et co.épate encore et saura faire taire les puristes avec une production crade mais qui comporte des arrangements dérangeants pour certains mais pour le commun des amateurs, les couches d’ambiances cosmiques présentes sur l’album sont tout simplement géniales à l'oreille. Du grand art noir est offert ici.
Sur The Lepers of Destitution, nous saisissons bien le malaise proposé par le groupe. Un combat entre le black métal le plus sombre qui existe et les troubles mentaux exprimés musicalement mais canalisés par des couches de claviers subtils entrent en fusion pour créer une finesse sonore inégalée. Génial ! Même le rock se trouve une niche sur ce disque grâce à une maîtrise colossale du genre sur Borrowed Hope and Broken Dreams qui nous remet encore le nez dans notre propre déchéance humaine… Avec son entrée plutôt punk crade, presque Motörhead, Decimation, Annihilation confirme encore une fois que peu importe où le groupe puise son influence, c’est toujours bien nivelé. Pour ce qui est d’une pièce plutôt axée sur le black métal plus puritain, c’est sur Reduced to Ashes qu’il faut se rabattre avec sa cadence de la vieille école en plus de la symétrie des guitares très rasoir en symbiose avec la voix éraillée de Judd. Mais il reste que la portion psychédélique s’étend partout sur l’album, ce qui me plait grandement !
Cet album n’est pas une mitraille interminable, c’est vraiment une œuvre qui se divise en parcelles sonores indépendantes mais qui forment un amalgame unique, une fusion musicale de genres qui s’imbriquent parfaitement pour créer une expérience cauchemardesque unique.
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