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En 2009, le groupe metal/rock alternatif montréalais Stareblind nous arrive avec sa première offrande, "Something Left Unexplained". Inspiré de plusieurs mouvements musicaux, incluant le rock,...
1. Light Years Away – Pt. I : Tides of Fate
2. Light Years Away – Pt. II : Shades of Heaven
3. Light Years Away – Pt. III : Distant Illusion
4. Blank Sheet Syndrome
5. Sinking (the Journey of Sin Pt. I)
6. Part of Her
7. Grazed, Haunted & Besmirched
8. The Meaning of Dying (the Journey of Sin Pt. II)
9. Dehumanize Me
Le titre de l’album se traduirait aisément par « Tire-toi une bûche » car si je comprends bien, le concept fait qu’en gros, ce groupe de Beauport tente de vous inviter généreusement à comprendre ce qu’est la musique progressive moderne. Pas fou comme concept, très invitant car je suis conquis par cette fougueuse production d’ici qui, ma foi, est vraiment bien produite, réalisée et interprétée.
Berceau du progressif depuis une quarantaine d’année, le Québec peut se compter privilégié d’avoir une relève constante, et douée par le fait même, qui garde le fort bien au chaud. Avec ce premier album, Inner Odyssey impressionne par la maturité musicale que le groupe propose.C’est apaisant comme peut l’être Porcupine Tree sur la chansonLight Years Away Part II: Shades Of Heaven tout en prenant des intonations de puissance sur la suivante,Light Years Away Part III: Distant Illusion mais tout en gardant l’esprit de base.
Il est évident qu’avec plus d’une heure de musique, le groupe mise beaucoup et risque d’en effrayer plus d’un pour une première production. Lorsque j’ai vu la durée de l’album sur mon logiciel de lecture, j’ai eu la frousse. Mais ma crainte s’est rapidement estompée car la fusion de tous les instruments proposent une belle harmonie, progressive comme de raison. C’est avec la pièce médiane Blank Sheet Syndrome que tous mes doutes ce sont effacées car avec des guitares aussi lourdes qui entrent en conflit avec une voix puissante, bien en contrôle mais jamais célestielle, Inner Odyssey m’a prouvé que le groupe n’était pas un clone de Dream Theater, pouvait écrire une chanson progressive qui peut être grinçante, métalliquement parlant.
De longues chansons se retrouvent sur ce disque car on ne déroge pas du modèle de base qui fait la marque de commerce de la musique progressive. Avec ses 7 minutes, Sinking (The Journey Of Sin Part I) est la première partie d’une série de deux. Cette chanson est la plus bluesée du lot avec une basse ondulante qui se laisse transportée par un clavier pimpant tandis que sa seconde partie, The Meaning Of Dying (The Journey Of Sin Part II), se veut plutôt acoustique. Pour retomber en mode plus progressif, c’est avec la dernière chanson de l’album, Dehumanize Me, que l’on se fait les dents avant la prochaine écoute.
Inner Odyssey me fait penser à Porcupine Tree pour sa propension progressive qui n’est pas vomitive mais plutôt axée sur la construction de chansons intéressantes au lieu d’acrobaties monumentales et de performances individuelles. Très élitiste, la foule progressive risque probablement de pointer du doigt la performance vocale qui n’est pas axée sur les montées vertigineuses mais plutôt sur la livraison des paroles de manière audible.
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