Après plusieurs promesses et quelques années d’attente (5 ans), voici finalement le tant attendu et maintenant double album ‘Night Castle’. Le cœur du groupe est toujours le même, soit Paul O’Neill,...
Battleheart est un groupe venant du Royaume-Uni et plus précisément de l’Écosse. Le groupe a été formé en 2004 et pratique un heavy/power metal mais ce terme est très réducteur, le groupe décrit plus...
Ce groupe de thrash est solide, bien solide dans son exécution. Pour cette première offrande pour leurs nouveaux patrons de Nuclear Blast, le groupe continue là où il avait laissé sur Massive Agressive quoique cette fois-ci, c’est encore plus direct et surtout, varié. Avec l’introduction instrumentale aux claviers analogues créée par Steve Moore du groupe Zombi, la dimension intergalactique/zombiesque offerte par la pochette prend tout son sens. Mais par la suite, tu attaches ton casque car la balade crossover décolle, et pas à peu près.
La première véritable pièce de séduction thrash métal est Idiot Checkavec sa cadence rapide, les guitares croustillantes et les intonations vocales à la Kurt Brecht de DRI offertes par Tony Foresta. Ensuite, Covered In Sick-The Barfer,continue dans cette célébration du riff ravageur tout en nous racontant les ravages d’un lendemain de veille où Foresta s’est réveillé dans son propre vomi… La présence de Moore est réactivée sur la chanson titre qui débute avec sa participation aux claviers. Pour ce qui est des invités sur l’album, en plus de Moore, il y a Tim Barry d’Avail qui chante sur Standards And Practices en plus d’avoir John Connelly de Nuclear Assault qui prête sa voix sur The Fatal Feast mais son timbre vocal est similaire à celui de Foresta, donc il est impossible de savoir qui chante à quel moment…
L’album propose de petites vites à tout moment comme Unholy Abductor, You're Cut Off, The Monster With 21 Faces ou 12 Step Program, des chansons d’environ une minute qui dépeignent la chevelure en favorisant la rapidité tandis que le reste des chansons sont beaucoup pus axées sur la progression des riffs. Avec son riff à la MOD, Residential Disaster est un bon exemple de chanson plus meublée musicalement car elle nous fait craquer une bière en canette tout en se brassant la pouille mais en échappant quelques gouttes de houblon au plancher. Mais c’est la chanson Crushing Chest Wound qui propose le « paquet total » avec une présence musicale hors pair de la part de chaque musicien car sur cette dernière, nous pouvons entendre clairement la basse ondoyante de Landphil, la batterie précise de Dave Witte, le jeu habile de Ryan Waste à la guitare et la gorge affutée de Tony Foresta.
The Fatal Feast est un album qui s’écoute facilement pour chaque amateur de thrash, qu’il soit de la nouvelle école ou de l’époque classique car c’est fichtrement bien fait et joué avec précision!
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