Poisonblack: Lust Stained Despair
3 ans après la sortie d'"Expectasy" le premier album de la nouvelle formation de Ville Laihiala (ex-Sentenced), Poisonblack nous revient avec un second opus...
Seconde production et demie pour ce groupe originaire de Warwick au Québec. Avec une appellation qui leur est propre de métal noir gaulois, Catuvolcus pousse son concept encore plus...
1. Existence Expires
2. Traitors Beware
3. Mutiny
4. Into Perpetual Fire
5. This Is Not a Peace Offering
6. The Depravation of the Human Race
7. New Era of Disbelief
8. Evil Incarnate
9. Malice in its Greatest Form
Une étiquette bien saignante ne venait pas avec cet album car il n’en a vraiment pas besoin car c’est punitif à souhait. Cette formation danoise a enregistré ce premier album au studio de Jacob Bredahl (The Kandidate, ex-HateSphere) ainsi qu’au studio Antfarm, deux studios réputés de leur coin de pays. Et étrangement, si HateSphere est dans vos groupes favoris, vous risquez d’aimer Blood Label qui se lance généreusement dans le thrash métallique nouveau genre grâce à 9 chansons bien montées, exécutées de mains de maitres et gueulées à point par de jeunes crinqués musicaux qui préconisent les riffs bien juteux et les mélodies mémorables en plus d’une performance de haut niveau.
Avec ses 32 minutes, le groupe considère cet enregistrement comme étant un mini-album, pourtant il est juste assez long pour l’apprécier à sa juste valeur car en plus, avec des morceaux aussi juteux qu’Into Perpetual Fire, c’est comme entendre Hatebreed mais avec Zakk Wylde aux guitares grâce au même genre d’harmoniques, Traitors Beware qui ferait rougir d’envie les membres de la formation suédoise The Haunted par son agressivité maitrisée du thrash en fusion avec des bris de mesures musicales bien insérés et New Era Of Disbelief qui possède une bonne démonstration du grand talent aux 6 cordes avec la gymnastique d’usage dans ce genre mais en gardant le cap sur l’essentiel ; la création d’une bonne chanson qui te reste imprégnée dans la tête ! Evil Incarnate est probablement la chanson au plus gros potentiel sur cet enregistrement, étant celle qui propose le riff le plus grassouillet du tas, c’est la chanson la plus susceptible de plaire à un public qui se tient coudes bien hauts, dans la fosse devant la scène.
Un autre groupe qui propose du matériel de qualité dans un tourbillon de formations originales, jusqu’à un certain point, qui doivent prendre des bouchées triples pour pouvoir se démarquer grandement dans ce zoo métallique ! Blood Label a de bonnes chances car ce disque est fort louable pour un premier !
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