Les dernières productions du groupe The Haunted m’ont laissé avec un goût ultimement amer de déception. Pourquoi alors m’attarder sur The Haunted quand HateSphere m’offre ce que j’aimais de ce groupe si puissant jadis? Avec HateSphere, c’est du néo-death métal suédois version Göteborg qui est sur la table, et servez-vous car les portions sont servies… généreusement !

C’est un métal musclé qui est présenté par la formation qui présente encore une formation instable grâce à un autre changement de chanteur et de bassiste… en fin de compte, il n’y a que le guitariste qui soit un des fondateurs du groupe. Malgré ce changement de dominos, ce groupe offre du matériel solide sur The Great Bludgeoning, comme si la formation était la même depuis 10 ans, ce qui n’est vraiment pas le cas étant donné que le jeu de la chaise musicale est l’un des sports favoris du groupe.

En appuyant sur Play, c’est avec The Killer qu’on se retrouve ; une pièce plutôt hyperactive et impétueuse qui est marquée par quelques nuances et on remarque tout de suite qu’Esse, el nouveau chanteur possède une voix à double-canon avec sa parcelle plus hardcore et une plus tuyautée. Les premières notes à la guitare sèche de Venom ne sont que prélude à l’agression car après cette ribambelle sonore, c’est bouillonnant à souhait. Dans le domaine des chansons plus stables musicalement, nous retrouvons Need To Kill et Resurrect With A Vengeance qui proposent une cadence plus pausée mais c’est comme si l’on compare un accident en voiture avec un accident en moto : les deux font bobos…

Pour ce qui est de la dose malsaine de métal, ma suggestion va pour Smell Of Death avec son riff qui rappelle légèrement celui de War Ensemble de vous savez qui. Endiablée et énergique, cette chanson possède un potentiel de démembrement anticonstitutionnel !

Donc, laissez faire The Haunted, HateSphere est là pour égayer vos rages métalliques!

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