Aun, acteur prédominant de la scène drône montréalaise, nous revient avec son dernier album : Motorsleep. Pour ceux qui ne connaitraient pas Aun et qui aiment le drône, vous êtes à la bonne place...
Après seulement 6 ans d'existence, Kalmah nous ponds son quatrième album. Durant ces 6 années passées, le groupe a évolué au rhythme de ses musiciens, tout en gardant le même ingrédient primaire : un...
Le groupe Fuck the Facts a fêté son dixième anniversaire en 2011... quoique certains s’obstinent à dire que c’est 12. Déjà 10 années de déstabilisation musicale, de renforcement grindé et de débauche artistique. Dix ans, c’est long pour un groupe du genre et ce qui arrive avec les formations qui prennent de l’âge, surtout rendu à l’album numéro 8, ils changent ! Dans un premier temps, l’ajout de deux nouveaux membres en la présence de Johnny Ibay aux guitares et de Marc Bourgon à la basse en plus d’offrir des voix d’arrière-champ.
Mais changement disais-je? Pas de manière rébarbative ! Loin de là, c’est plutôt avec une vision positive que le tout survient car encore une fois, le groupe essaie de nouvelles choses. Et ça fonctionne, et ce, dès la première chanson de l’album. Ça groove plus et en même temps, on retrouve une certaine portion glauque dans le son des guitares, quelque chose de plus rondouillard dans cette sonorité, un peu comme ce qu’offrait Coalesce. Mais c’est toujours aussi déjanté dans la structure quoiqu’une certaine discipline s’impose car les chansons sur Die Miserable sont beaucoup plus longues que la normale pour le groupe. Oui, Fuck the Facts a déjà enregistré de longues chansons par la passé mais pas une série complète, ce qui compose en fin de compte, un disque complet.
C’est plus hardcore parfois, comme sur Lifeless et A Cowards Existence (où l’on retrouve même un solo de guitare excessivement génial ) mais il ne faut pas se laisser leurrer car à bien des moments, il y a des changements de cap assez majeurs, qui nous déroutent mais jamais en nous désintéressant des chansons. Census Blank quant à elle est très lugubre, elle se situe dans un environnement qui combine les ténèbres de Neurosis en introduction pour ensuite s’infuser dans un métal qui détonne par la suite pour faire du va et vient. La voix de Mel Mongeon est bien calibrée, elle passe de son cri étouffé lors des moments plus intenses aux demi-soupirs lorsque la cadence le lui indique, le tout bien appuyé par Marc Bourgon qui pousse sa voix plus grassouillette à quelques reprises.
C’est très mature musicalement, on ne s’ennuie vraiment pas car Die Miserable propose une richesse indéniable pour ce genre de métal. C’est varié et aéré même si de nombreux moments de claustrophobie peuvent nous venir à l’esprit. Die Miserable te joue avec la conscience comme aucun autre enregistrement du groupe ne l’avait fait auparavant...
J’imagine que c’est ça écrire du bon matériel, non ?
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