President Evil est un nouveau venu de la scène thrash metal allemand. Le groupe est composé de Johnny Haze au chant, de Ace Renner et de James Lars aux guitares, de Typhoon Tilsener à la basse et de...
Album: Part Lies, Part Heart, Part Truth, Part Garbage, 1982 – 2011 (2011)
Note: 9.0/10
Style : Rock
Compagnie : Warner Bros/Warner
Format : CD
Liste des pistes :
Disc 1:
Gardening At Night
Radio Free Europe
Talk About The Passion
Sitting Still
So. Central Rain
(Don’t Go Back To) Rockville
Driver 8
Life And How To Live It
Begin The Begin
Fall On Me
Finest Worksong
It’s The End Of The World As We Know It (And I Feel Fine)
The One I Love
Stand
Pop Song 89
Get Up
Orange Crush
Losing My Religion
Country Feedback
Shiny Happy People
Disc 2:
The Sidewinder Sleeps Tonite
Everybody Hurts
Man On The Moon
Nightswimming
What’s The Frequency, Kenneth?
New Test Leper
Electrolite
At My Most Beautiful
The Great Beyond
Imitation Of Life
Bad Day
Leaving New York
Living Well Is The Best Revenge
Supernatural Superserious
ÜBerlin
Oh My Heart
Alligator Aviator Autopilot Antimatter
A Month of Saturdays
We All Go Back To Where We Belong
Hallelujah
Ce groupe a toujours été, et ce pour bien des métalloïdes, un genre de plaisir coupable ; un petit pêché mignon que l’on gardait bien en secret, enfoui par crainte de passer pour un traitre métallique. Ma « sortie du placard » a été très longue avant que je n’avoue mon amour plutôt inconditionnel envers ce groupe. A ma période adolescente, il y avait quelques groupes non-métalliques que je chérissais en catimini, question de ne pas être découvert. Après une bonne séance d’Entombed, j’aimais bien me clancher The Cure, ABBA ou bien REM. Vers mes 14 ans, il n’était pas évident d’avouer ce genre de préférences musicales. C’est avec la sortie du méga succès Losing My Religion que j’ai avisé mes amis que j’aimais à la folie ce groupe car un de mes amis, lors de la diffusion du clip, avait avoué lui aussi, adorer cette formation originaire d’Athens en Georgie.
Quel soulagement !
En 2011, le groupe a annoncé qu’il tirait la plogue sur l’expérience qu’a été REM ; l’excellence même en rock alternatif américain. Et en guise de carte de sortie, une compilation-double de 40 titres, dont trois pièces exclusives. En écoutant cette compilation chronologique, vous allez probablement vous rendre compte que vous connaissez au moins le trois quarts des chansons offertes par cette véritable entreprise à chansons, toutes aussi poignantes les unes que les autres.
Et elles y sont toutes ! Certaines remixées, d’autres telles quelles car elles ne proviennent pas d’une époque aussi lointaine que la période plutôt modeste du groupe mais la conclusion demeure que REM était une machine à faire des succès, point.
Avec Gardening at Night en ouverture sur le disque 1, c’est la genèse du groupe. Une fleur est née dans cet océan de post punk, fin de l’ère disco et premiers balbutiements du rock de cheveux en Amérique du Nord. Ce groupe est différent… Très ! Même après 30 ans, cette chanson possède encore une dimension très contemporaine et sans faille. Le disque se continue gaiement avec Radio Free Europe jusqu’à Begin the Begin et Fall on Me, ce qui englobe bien la période alternative, très radio-universitaire du groupe. Par la suite, la formation prend de l’expansion grâce à des chansons comme Pop Song 89, It’ the End of the World as We Know It, Stand, The One I Love, Orange Crush et Get Up qui révèlent au monde un groupe encore considéré comme étant très underground mais qui offre avant tout, des mélodies accrocheuses qui plaisent à un public très large.
Viennent les méga-succès comme Losing My Religion, Everybody Hurts, Man on the Moon, What’s the Frequency Kenneth ? ainsi qu’Imitation of Life en plus de la semi-méconnue The Great Beyond qui faisait partie de la trame sonore du film Man on the Moon, qui mettait en vedette Jim Carrey. L’époque plus contemporaine est probablement celle qui plaît le moins aux amateurs du groupe mais elle est assez bien représentée sur le disque 2 avec des chansons qui s’apprêtent bien avec les autres. Les trois chansons additionnelles sont bien correctes, sans plus. L’une d’elle est Hallelujah mais ce n’est pas celle de Leonard Cohen !
En approfondissant l’écoute, on remarque aussi l’efficacité de Mike Mills à la basse. Ce bassiste n’était pas seulement un musicien qui suivait la cadence sur sa 4 cordes, il y allait avec un jeu habile en plus d’accompagner la voix de Michael Stipe de manière très prononcée. Mills est le membre du groupe qui semble être beaucoup plus dans l’ombre mais lorsque que l’on s’attarde à des pièces comme It’ the End of the World as We Know It, la très country (Don't Go Back To) Rockville et Life And How To Live It, on ressent l’impact majeur de ses mélodies sur la musique du groupe. Il est évident que je ne peux passer sous silence les prouesses de Peter Buck aux instruments à cordes. Dans le livret, il explique qu’il aimait bien ajouter de nombreuses couches d’instruments à cordes sur certaines chansons, et ce, dès les débuts du groupe. C’est ce qui a donné, justement, cette signature si unique à REM. Comme de raison, le grain de voix si facilement identifiable de Michael Stipe n’est pas à négliger et de l’entendre évoluer tout au long de cette compilation offre un bel exercice au niveau du développement sonore. Et oui, Bill Berry était un batteur puissant malgré sa précocité au sein du groupe…
Part Lies, Part Heart, Part Truth, Part Garbage, 1982 – 2011 est uncadeau idéal à se faire, à donner ou à recevoir !
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