Avec sa Dolorean, véhicule popularisé par la série de films Retour vers le Futur, sur la pochette, il est encore très évident que le duo de Pittsburgh va nous propulser vers les années 80 avec sa douce sonorité analogue, des claviers Casio et des rythmes dignes de la trame sonore de Miami Vice.

Cinq chansons en 33 minutes, c’est du Zombi version rapido/presto. En misant sur des percussions fortes qui se laissent bercer par les bizounnages électroniques, le groupe n’innove pas et ne fait que suivre la ligne qu’ils ont tracée depuis de nombreuses années.

Chaque chanson fait parti d’un tout, d’une œuvre complète comme de raison car avec le nombre limité de pièces, elles doivent être toutes fluides musicalement et s’imbriquer les unes dans les autres. Avec la pièce titre en ouverture, nous sommes en véhicule qui roule calmement car par la suite, sur la deuxième, Slow Oscillations, l’excitation monte d’un cran avec une augmentation du tempo qui se fait faire la leçon par des claviers analogues qui rappellent Genesis et une batterie vive et précise à la Neil Peart de Rush.

Zombi, c’est donc ça. Un gros pastiche du passé mais encore très actuel. La chanson Shrunken Heads est probablement celle qui réussit à se sortir légèrement du lot avec ses échantillons de coups vraiment secs et des claviers plus pausés.

Les deux autres chansons poursuivent dans la même lignée car il ne faut pas oublier que Zombi n’offre que des albums complets, qui respectent la ligne de tir du groupe, ce qui est un plus pour les amateurs du groupe qui n’ont jamais de surprise désagréable. Amateur du groupe depuis Cosmos, je ne me sens jamais floué et ce, à chaque disque !

http://zombi.us/