Ceux qui me lisent régulièrement, c’est-à-dire ma mère et mon père, savent pertinemment que ce que j’apprécie le plus du black métal plutôt underground, c’est lorsque ca me donne la chienne ! Et Cultes des Ghoules a pratiquement réussi car musicalement, c’est tonitruant, pas très adroit par bouts, la voix est puante mais le manque de justesse dans la guitare est ce qui me ramène sur terre. Ceux qui jouent de la musique, avec un groupe et vous accueillez un nouveau guitariste qui a pratiqué les chansons chez lui mais jamais avec le groupe, vous me suivez ? Bon, vous savez quand vous faites une chanson et que le guitariste suit la cadence mais par bouts, il ne semble plus suivre le reste du groupe ? C’est l’impression que l’on ressent lors de certaines pièces comme The Covenant and the Sacrifice qui contient un bon nombre d’hésitations aux guitares.

Pour ce qui est de la dimension horreur, c’est avec Stregoica Dance que je peux me faire les dents car elle possède les bons éléments d’une messe des morts ! Cultes des Ghoules, qui provient de la Pologne, possède une facette très ambiante comme sur The Impure Wedding, d’où l’on peut ressentir ce mal du pays, un univers d’où surgissent les émanations de maladie avec un climat très grisâtre, le tout interprété sans clavier par contre, tout est basé sur la basse qui roule et les percussions qui agissent en tant que catalyseur de l’impureté !

Avec 5 chansons pour une cinquantaine de minutes de musique, c’est plus qu’intéressant mais ce sont les petits détails techniques qui me font pencher vers une note moins intéressante car à la base, dans le domaine, ce groupe est une belle découverte mais l’esprit mollasson qui devrait être la colonne vertébrale du groupe me chicotte !

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