Après 4 ans d'attente, le guerrier Luca Turilli (Rhapsody, Luca Turilli's Dreamquest, Luca Turilli) nous offre le troisième album de son projet solo "The Infinite Wonders of Creation" en 2006. À...
Sandstone, je ne sais pas vraiment par quoi débuter, puisque je trouve l'album bon, mais sans plus. Cette première offrande de Sandstone avec l'album "Tides Of Opinion" possède quelques éléments...
Quatrième album pour ce groupe d’écolo black métallistes. Toujours aussi près de la nature, Wolves in the Throne Room n’invoque pas nécessairement le Malin avec un grand M mais plutôt Mère Nature avec un grand M. Effectivement, les noms de chansons rappellent des visites à la pépinière. Lorsque vous avez la liste des titres devant vous et que vous pouvez y lire Thuja Magus Imperium, vous n’hallucinez pas, on parle bien de l’arbre qui se nomme le thuya! J’exagère car c’est la seule pièce qui invoque un nom d’arbre directement tandis que les autres titres demeurent, tout de même, très orientées vers la nature. Les membres du groupe sont plutôt concentrés vers le vert et les structures chaleureuses de la nature. C’est pourquoi, lors de leur tournée, le groupe ne se produit que dans des endroits chaleureux, des salles d’où émanent les essences somptueuses des arbres et d’où coule le doux nectar de la nature.
Musicalement, ce que propose Wolves in the Throne Room peut rappeler Emperor à l’époque d’In the Nightside Eclipse, pour la dimension crue ou bestiale de leur musique, l’exécution des guitares et l’esprit de la forêt transpirant de l’enregistrement… quoique l’on retrouve plus de « séquoia » dans le son de ce groupe américain, c’est plus chaleureux que ce que proposait la troupe norvégienne qu’était Emperor avec leur sonorité froide.
Le groupe peut y aller tout en ambiance avec Permanent Changes in Consciousness, qui donne l’impression que nous sommes en pleine écoute d’une incantation amérindienne tout en ayant le sentiment qu’un guerrier aiguise la pierre effilée de son tomahawk à nos côtés. Après cette petite pause, c’est le retour du froid le plus vif avec Subterranean Initiation qui martèle puissamment l’auditeur mais offre sa part d’ambiances très subtile en plus de patauger dans les voix célestes mais étouffées, vers la fin. Rainbow Illness est un interlude qui dérange avec le sentiment d’entendre le cœur te battre dans le cerveau, comme lors d’un lendemain de bambochade excessive. Dans le domaine spatial, la pièce Woodland Cathedral ne laisse pas sa place avec une couche d’orgue qui surexpose des voix claires qui donnent, justement, cet effet désiré d’écoute dans une cathédrale !
Les deux dernières chansons de l’album, Astral Blood et Prayer of Transformation sont dans la mouvance extrême du black métal mais possède cette texture qui est propre au groupe. On peut dire que Wolves in the Throne Room a sa propre sonorité maintenant car avec l’extravagance des ambiances offertes, le tout se marie bien avec leur dimension black métallique qui fait d’eux, une entité unique, et c’est ce qui est rare pour un groupe black métal nord-américain !
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