Obtenebris est une jeune formation death/black metal montréalaise, qui en était à sa première offrande avec l'album "Dust Of Time" en 2009. Malgré le fait qu'il a été créé en 2003, il n'avait...
Après le départ du guitariste Albert Maroto, de la chanteuse Elisa Candelas Martín et du batteur Jorge Saez pour aller former le groupe Dreamaker, le guitariste Enrik García est devenu le seul membre...
1. Rehearsal
2. Grave Desecration Vengeance
3. At the Devil's Churns
4. Nocturnal Evil
5. Whores of Belial
6. Witchcraft
7. The Oath of Black Blood
8. Six Days with Sadistic Slayer
9. Demonomancy
1990… donc, 21 ans plus tard! On ressort des voutes le premier album de Beherit. Très cacane comme production, ceci est un album pour les mordus du groupe, uniquement. C’est Sodomatic Slaughter, batteur du groupe, qui a retrouvé cette vieille cassette qui était égarée depuis des temps immémoriaux. À l’origine, ceci était le premier disque de Beherit mais une mésentente avec leur compagnie de l’époque a fait que le disque n’est jamais sorti.
Minimaliste, très cru musicalement, on peut entendre que malgré un âge très précoce, le groupe était déjà très serré musicalement sur cet album de type «enregistré dans le studio de répétition» Ce disque a été enregistré en tant que duo par Nuclear Holocausto Vengeance aux guitares et aux voix en plus de Sodomatic Slaughter, aux percussions. Quand on parle de minimaliste, c’est un exemple majeur ! Sur ce disque, vous retrouverez deux nouvelles chansons qui n’étaient jamais apparues sur d’autres enregistrements du groupe en plus d’une sonorité qui mettait l’emphase sur une voix beaucoup plus près du death métal que du black métal traditionnel. Les percussions sont très rapides et adroites pour l’époque et la guitare affutée à soin, quand nous sommes capables de bien entendre ce qui se passe!
La pièce Whores Of Belial, qui n’est jamais sortie sur aucun autre album, nous démontre que déjà, le groupe faisait quelques expérimentations sonores surtout au niveau des guitares tandis que la version de Demonomancy propose un travail très langoureux sur les voix, car on sent que le groupe a joué avec le pitch, si l’on compare avec la version du démo parue à l’époque. Dans les bons coups, Witchcraft est beaucoup plus sanguinaire que lorsqu’elle est apparue sur The Oath of Black Blood.
Pour ce qui est du reste, ça demeure très brutal pour les oreilles des non-initiés!
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