La saveur de l'année, Fleshgod Apocalypse vient de lancer son second album, "Agony", en 2011. À l'heure où plusieurs styles metal semblent à leur limite, Fleshgod Apocalypse arrive avec leur death metal symphonique. Nous avons eu la chance de voir plusieurs groupes offrir du death mélodique, mais le fait de le voir combiné au metal symphonique demeure spécial.

Même si c'est une sortie incroyable pour quelques uns, vous ne pourrez pas me faire croire que le chant clair de Paolo Rossi est un incontournable. Il est chanceux d'avoir offert sa voix à un groupe aussi intéressant que FA. Il pousse son cri au maximum et ce n'est pas spécialement un incontournable. Désolé, mais à ce niveau, le chant clair aurait profité de la sagesse d'un vétéran. S'il en est un, il est souvent leur lacune à plusieurs niveaux. Le simple "The Violation" est une réelle réussite. Évidemment, il faut aimer le mélange death/symphonique, mais leur concept est tout simplement incroyable. FA doit vraiment profiter de cette popularité, puisqu'il ne sera pas facile de refaire cette présentation. La majorité des fans demeure surpris de leur combinaison musical, mais il y a certaines limites. Je n'ai aucun problème à dire qu'il s'agit d'une bonne sortie, mais ce n'est que le début de ce que le death symphonique peut offrir. J'adore vraiment leur présentation, mais il serait dommage de mentionner qu'il s'agit d'un grand album. On peut apprécier quelques pièces... mais on est loin du classique.

Un autre défaut, si on pouvait en vouloir aux groupes power metal de commencer régulièrement des titres de la même façon, vous pourrez difficilement nier le lien entre plusieurs titres. "The Deceit" et "The Oppression" possèdent une base pratiquement similaire. On peut rire du power en niant l'approche des autres styles? Difficile à dire avec cette sortie...

Par contre, c'est le Virtuocity du death symphonique, la base demeure la même sur tout le disque, mais une fois qu'on embarque dans leur folie, il est difficile d'y en sortir.