Autre formation qui prend du mieux en vieillissant. Unearth, à leurs débuts, me laissait totalement froid mais maintenant, je trouve que ce groupe propose un matériel adéquat. Avec ce cinquième disque, le groupe voulait mettre de côté la dimension plus expérimentale du dernier album, The March. De plus, de retour sont les voix caramélisées, qui étaient absentes depuis une certaine période. Le tandem des guitares offert par Buz McGrath et Ken Susi se solidifie de plus en plus, les mélodies côte-à-côte sont puissantes comme sur les chansons Ruination of the Lost qui offre en plus une rythmique très écorchée et la chanson Eyes of Black qui laisse Trevor Phipps se dégorger agréablement grâce à une rythmique rapide.


Arise the War Cry est l’hymne tant attendu qui offrira l’occasion aux amateurs de s’amonceler en avant de la scène pour pouvoir hurler dans le microphone comme des débiles en furie tout en laissant les moshers se laisser aller sur la cadence très hardcore qui se dirige lentement vers une succession de coups de picks très mitraillés en plus d’un battement de caisse claire à la sonorité militaire. The Fallen est la chanson de l’album la plus métalliquement coquine avec son introduction très power métal qui se déverse vers une rupture sonore typique du groupe.

Même sans véritable batteur, on ne peut que conclure que le groupe est solide et que le travail de Justin Foley, batteur de Killswitch Engage, est plus qu’adéquat. Avec le succès remporté par le groupe lors du Heavy Mtl et même, depuis toujours, Unearth a encore une bonne armada de fanatiques prête à les suivre, et Darkness in the Light est un album parfait pour continuer la baignade avec eux !

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