V pour victoire? V pour violence ? V, le poste de télé? Non, V comme dans 5, le chiffre romain car ce groupe en est rendu à ce nombre d’albums. Ayant effectué un retour, il y a quelques temps, après de nombreuses années d’absence, la formation instrumentale (à 85%) nous revient avec une autre attaque de rock désertique ! Précurseur du genre méta-strumental ou instru-métal, ce groupe n’a jamais connu le même succès que ses contemporains de Pelican, maintenant la référence dans ce genre.

Sur V, on reprend là où Karma to Burn avait laissé sur Appalachian Incantation c’est-à-dire avec un rock entrainant, des titre de chansons qui se résument à des numéros sauf lorsqu’il y a un chanteur invité, c’est à ce moment que les véritables titres surgissent.

En guise de vocaliste sur trois chansons, le groupe a retenu, encore une fois, les services de Daniel Davies, le fils de Dave Davies des Kinks. Membre de Year Long Disaster, ce groupe partage souvent la scène avec Karma to Burn et les deux formations pensent fortement à réunir tout simplement les deux groupes ensemble, question de créer un nouveau « super groupe ».

Musicalement, si vous êtes un amateur de rock désertique à la Kyuss, au stoner rock comme Orange Goblin ou Clutch et à la distorsion de Black Sabbath, le groupe reprend Never Say Die en passant, vous devriez jeter une oreille attentive au groupe, si ce n’est déjà fait.

Que dire de plus ? C’est de la bonne musique de char qui vous permet de peser sur la suce à profusion quoiqu’avec le prix du litre d’essence, vous êtes probablement mieux de vous servir de V comme trame sonore tout en jouant à Gran Turismo 5 sur votre PS3!

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