Le genre du Technical Death Metal, que beaucoup voyaient comme un simple prétexte pour accumuler arpèges et blast-beats à haute vitesse, a littéralement explosé dans la dernière décennie, donnant...
Après le second départ de Matt Barlow, les amateurs du groupe pouvaient se demander quelle direction le groupe allait prendre et surtout qui deviendrait le cinquième chanteur d’Iced Earth. Il était...
Depuis l’arrivée de la gorge de Tomi Joutsen au sein de l’équipe d’Amorphis, il semblerait que le groupe ait repris une certaine vigueur. Chaque nouvelle offrande correspond à la précédente, elle en est la suite logique musicalement et au niveau des ambiances. Sans dire que le groupe n’évolue point, c’est plutôt qu’Amorphis est dans une zone fortement confortable et profite du fait que les gens apprécient ce que le groupe propose! Pourquoi essayer de changer, d’offrir une piste qui louvoie? En étant bien ancré dans ce métal atmosphérique qui colle bien au groupe, je suis ravi!
Avec la transition entre les voix plutôt métalliques et crémeuses, l’habile Joutsen nous fait encore chavirer de son bord. Les chansons demeurent encore du domaine de la grisaille finlandaise avec quelques instants plus pimpants mais en général, les cadences des guitares restent puissantes, accompagnées par le clavier qui semble bien intégré, comme toujours, dans le mix final de l’album.
L’amateur du groupe ne peut se tromper avec ce disque car des hymnes typiquement Amorphis-iens, il en pleut sur cette autoproduction du groupe. My Enemy est la première pièce qui devrait sensiblement vous attraper par le collet sur The Beginning Of Times grâce à la dualité des voix. Le premier extrait de l’album est pour la chanson You I Need où vous reconnaissez la sonorité classique du groupe, surtout pour l’introduction au clavier qui fait référence à celle de Black Winter Day. Ensuite, il y a Song Of The Sage qui pourrait passer pour une pièce offerte par Steve Harris d’Iron Maiden tellement les similitudes sont fortes... sauf pour la portion Jethro Tull! Soothsayer est la plus lourde du lot, métalliquement parlant. C’est une chanson qui présente le groupe en mode sombre mais aucunement death métal, un style que le groupe ne présente plus sur leurs albums mais qu’il maitrise bien en concert. La pièce titre semble être la suite musicale de My Kantele par son introduction musicale, et par la suite, elle découle vers des méandres atmosphériques très puissantes, appuyée par une basse clinquante et des voix en chœur.
À la base, ce disque se veut un album concept qui présente un héros de la littérature finlandaise, Väinämöinen. C’est une divinité de la mer, de là la pochette, qui est l’un des personnages centraux du Kalevala, ce recueil littéraire écrit par Lönnrot, l’ultime référence du groupe depuis leurs débuts.
Étant donné que je suis un amateur inconditionnel du groupe, je suis encore capable de reconnaître les points forts et faibles du groupe mais je dois avouer que sur ce disque, je ne vois que du positif pratiquement. Le seul hic, pour ma part, serait la présence de la voix féminine de Netta Dahlberg, une chanteuse populaire de la Finlande, qui nous la pousse à quelques reprises. Non essentiel à mon humble avis…
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