En 1996, Rage lance un second album durant la même année. Incroyable! Et cette fois-ci, le groupe Allemand se paie un « trip » avec l’orchestre symphonique de Prague. Hé oui. Pourquoi ne pas reprendre quelques-uns des derniers succès de la formation et réarranger le tout à la sauce classique ? Bon. Vous pourrez dire que c’est original, que les musiciens sont bons, que les arrangements sont parfaits mais en bout de ligne, qu’est-ce que cela nous donne ? Pour ma part, un album foutrement endormant. Et là, passez-moi la réserve de valiums car, c’est aussi efficace.
Je ne comprends pas ce changement soudain ? Premièrement, Rage, c’est du métal! On aura beau dire quoi que ce soit, c’est du métal. Compris !? La base pure et simple des compositions de Rage n’est pas du classique. En terme de littérature musicale, c’est de la merde à coté d’une partition de classique de Mozart ou de Beethoven. Hein ? Ça, c’est de la vraie musique classique! Donc, faut que les musiciens rajoutent des arrangements de classiques par-dessus la musique de Rage pour faire passer le tout pour une orchestration symphonique. Ils l’embellissent. Donc, ce n’est plus vraiment l’œuvre originale. Alors, à quoi ça sert tout ce cirque ? À rien.
La production est passable, parce que les guitares et le drum sont moins forts que le reste des instruments de musique classique. Normal, je pense que le chef d’orchestre ne voulait pas gâcher ses arrangements musicaux qu’il avait composés à l’occasion. Non, je ne recommande pas cet album aux fans de Rage. Et encore moins aux vrais amateurs de musique classique, vous allez mourir de rire. Rage est vraiment descendu encore plus bas dans mon estime. Et ne me parlez pas d’ouverture d’esprit dans ce cas-ci, il y a des limites à accepter la torture.