L’album « Black in Mind » souligne le départ d’un ami de longue date, Manni Schmidt, et l’arrivée officielle des deux nouveaux guitaristes de Rage, Spyro Efthimiadis ( le frère du drummeur ) et Sven Fischer. Qu’est-ce que cela apporte de plus au groupe ? J’aimerais vous dire mieux, mais ce n’est pas le cas. Rage nous revient avec un album aux chansons thrash mais plus mélodiques que les deux albums précédents. Il y va même de plusieurs pièces mid-tempos, plus lentes à l’atmosphère plus « obscure ». Cela ressemble un peu aux autres albums sans reprendre les mêmes clichés. Ce qui est encore une fois, la preuve de la grande versatilité des musiciens du groupe. Rage a cette capacité de changer leur musique sans que cela soit trop drastique comme certains groupes. J’ai rarement vu cela dans ma vie de mélomane de musique métal.
Cependant, malgré cette nouvelle orientation musicale, cet album ne m’a pas accroché autant que ses prédécesseurs. Il est bien produit, certes, sauf qu’il n’est pas aussi béton que « Missing Link ». Il a de bonnes chansons, reprenant des thèmes musicaux qui ont fait la réputation de Rage, mais aussi des chansons qui sont juste correctes. Elles ne font ni chaud, ni froid. C’est un album que j’ai écouté souvent à sa sortie et qu’aujourd’hui, je n’écoute plus souvent comparativement à « Trapped! » ou « Missing Link ». Il manque un peu de magie dedans, je ne saurai quoi dire exactement.
Mes chansons préférées : « Black in Mind », la chanson speed « Sent by the devil » avec les violons au début. Pour les Européens, ils ont pu voir le vidéo « A spider’s web ». Un vidéo qui n’a malheureusement pas joué ici au Canada. J’aime bien la chanson « A Nameless time » et ses multiples variations de tempos dont le début me rappelle « Harvester of Sorrow » de Metallica. En fait, je pourrais citer le bloc de chansons énergiques qui s’enchaînent : « Until I die, My Rage, The Price of War ». De plus, l’addition des violons dans certaines chansons est intéressant.
C’est un bon album en soi et je suis porté à le recommander aux fans du groupe, et ce, malgré mon petit manque d’intérêt.