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 Groupe: Goatwhore
 Album: Carving Out the Eyes of God (2009)
Note:
7.1/10
Style : Black / Death Metal

Compagnie : Metal Blade Records

Format : CD

Liste des pistes :

01. Apocalyptic Havoc
02. The All-Destroying
03. Carving Out the Eyes of God
04. Shadow of a Rising Knife
05. Provoking the Ritual of Death
06. In Legions, I Am Wars of Wrath
07. Reckoning of the Soul Made Godless
08. This Passing into the Power of Demons
09. Razor Flesh Devoured
10. To Mourn and Forever Wander Through Forgotten Doorways

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 Auteur : Pierre-Yves Bédard
 
Pierre-Yves Bédard
Goatwhore est un groupe de Black/Death Métal provenant de la Louisiane aux États-Unis. Sammy Duet (guitariste et vocaliste) fit naître le projet suite au démantèlement d’Acid Bath (Sludge/Doom métal) en 1997. Depuis ce temps, il a à son actif quatre albums studio en comptant celui dont la critique sera faite dans les prochaines lignes.

Dès la première écoute, une ambiguïté se fait remarquer. Plus précisément, il est difficile de bien cerner le style que les musiciens veulent exploiter. Certaines chansons sont grandement inspirées du Black Métal, d’autres se rapportent assez fidèlement au Death/Death Brutal Métal tandis que quelques pièces ont un son très Black’n’Roll. J’avoue que la diversité dans la musique n’a jamais fait de mal à personne, mais dans le cas présent, il me semble que Goatwhore est assis entre deux chaises et ne sait trop laquelle réchauffer. Un autre point qui m’a fait sourciller est le manque d’originalité qui se dégage de cet opus. Je suis conscient qu’il est difficile de réinventer la roue à chaque nouvel album et de se différencier de toutes les autres formations qui œuvrent dans le même domaine, mais il est difficile de ne pas associer chaque pièce présentée à quelque chose de déjà créé.

Musicalement parlant, «Carving Out the Eyes of God» est intéressant par moments, mais se veut aussi légèrement décevant. Tout d’abord, en général, une bonne énergie se dégage des créations du quatuor. L’amateur n’a pas le temps de s’ennuyer sauf quand le rythme ralentit drastiquement lors du dernier morceau. Certes, finir sur une note plus calme guide le mélomane vers la fin du disque, mais d’un autre côté, ce dégonflement subit laisse un petit arrière-goût amer. En ce qui a trait à la guitare, cette dernière offre à l’auditeur des mélodies assez diversifiées qui plairont assurément aux amateurs du genre. Elle apporte aussi une lourdeur ne rendant pas le produit final difficile à ingérer. Par contre, lors de quelques solos, le tempo global ralenti et réaccélère par la suite, ce qui fait en sorte que la musique ne coule pas aisément. Concernant la batterie, elle se veut un point fort de l’effort. En effet, Zack Simmons offre une diversité digne de mention qui se veut surprenante par moments. Il ne tombe pas trop rapidement dans les rythmes classiques des styles exploités et dicte bien la direction que chaque pièce doit prendre. Pour ce qui est de la partie vocale, Goatwhore ne présente rien d’exceptionnel, mais le travail est sans aucun doute bien fait. Le chanteur n’est pas la marque de commerce de la formation, mais sa performance est tout de même appréciable même si, à mon humble avis, ce dernier manque de profondeur. À la basse, Nathan Bergeron assure bien son rôle et ne déroge pas trop des sentiers battus. En d’autres mots, il vient ajouter une pesanteur, mais ne se distingue pas des autres instruments.

Dans un autre ordre d’idées, la pochette, quoique classique, fut conçue avec style et saura attirer les regards de plusieurs manières. Par ailleurs, les paroles sont assez bien écrites et leur lecture se veut divertissante.

En résumé, «Carving Out the Eyes of God» est un album qui, malgré quelques faiblesses, vaut la peine d’être découvert. Goatwhore n’invente rien et ne tente pas vraiment de repousser les limites établies, mais leur musique s’écoute bien et saura vous faire lever de votre siège. Certes, nous n’assistons pas ici à la naissance d’un classique, mais plutôt à un opus qui saura faire découvrir encore plus le quatuor américain sans toutefois les propulser au sommet.


''Who needs a god when you've got Satan''


  Note de MU : 7.1/10 Note des Membres : --/10  

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