Créé des cendres de Denata, le groupe thrash/death metal n' roll
Freevil ne laisse réellement pas indifférent avec la sortie de son premier album, "Freevil Burning", en 2007. Optant pour une approche atmosphérique et d'horreur, les compositions se basent majoritairement sur des influences de Witchery, Judas Priest, 3 Inches Of Blood, The Haunted. Le chanteur/batteur Mique Flesh était membre de Witchery pour la sotie des albums "Restless & Dead" (1998) et "Dead, Hot And Ready" (1999).
Donc, il fallait s'attendre à faire face à un aspect "horreur" fort prononcé. Mique et Phanatos s'occupent aussi du synthétiseur et des effets FX, comme c'est le cas sur la pièce "Live The Lie". D'ailleurs, Phanatos est invité au chant sur le morceau "Toxicated", et Karin Ljungberg chante sur "Hate". La pièce "Dead End Presure" continue sur la lancée thrash/speed metal. Le vocal est légèrement scream et growl, mais il y a quelques influences à la Priest. Musicalement, les amateurs de Witchery et Tankard ne seront pas déçus. La rapidité et la combinaison avec le vocal se distinguent bien pour cette catégorie.
Outre le vocal, l'emphase est mise sur l'atmosphère d'épouvante et les sonorités, qui est pratiquement digne d'une bande sonore metal pour la série Halloween. Heureusement, il sait prendre des pauses du synthétiseur sur "Morbid December". Le petit côté mélodique typique de la Suède se fait sentir à plusieurs endroits. Même si le style musical n'est pas du death mélodique, nous pouvons tout de même y noter quelques coups d'oeil aux guitares et à la batterie venant de ce pays. Le chant donne vraiment l'impression d'avoir une bande originale de la folie humaine. Le classique de l'horreur, l'instabilité mentale et une bonne dose de thrash metal. Ce n'est pas spécifié par le groupe, mais Freevil a produit un disque qui combine bien le thrash metal, l'atmosphère vampirique et les mélodiques typiques de son pays. Toutefois, la tentative n'est pas parfaite, puisque "Live The Lie" donne plutôt l'impression d'une formation attaquant un cirque burlesque.
En général, "Freevil Burning" est un premier album surprenant pour sa sonorité. On ne s'attend pas vraiment à ce résultat, qui est tout de même positif. Cependant, certains effets et sons manquent de puissance ou ils ne semblent pas à leur place. Ce n'est pas un pari facile d'impliquer l'horreur/synthétiseur à ce style thrash metal n' roll. L'expérience des membres a aidé le groupe à s'en sortir de bonne façon. Plusieurs groupes se seraient plantés lamentablement dans cette voie. Des détails à régler, mais c'est très promoteur, original et le projet attire l'attention. Je suis un peu sévère pour ce qui est de la note, mais Freevil a montré qu'il peut finaliser encore plus son idée de base.
À écouter: "Deathblow", "B.O.B." et "Killing Spree".
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