« Livin’ in hysteria » fut ma première incursion avec Heaven’s gate. Le groupe originaire d’Allemagne nous offre un heavy metal teinté de « hard rock » avec des solos à la tierce par endroits. En général, cet album contient de bonnes chansons mélodiques. Ce qui est intéressant, c’est que l’on retrouve à la guitare Sascha Paeth. Celui qui deviendra un des ingénieurs de son les plus convoités en Europe dans le Power Metal, et même le heavy. Et qui a mixé l’album ? Nul autre que Charlie Bauerfiend. Donc, la production de l’album est fort intéressante pour sa date de sortie.
On retrouve aussi de multiples backvocals, rien de très harmoniques comme Blind Guardian. Ils sont plutôt utilisés pour renforcir l’effet de groupe. Ce qui m’a frappé le plus de l’album fut la voix du chanteur, Thomas Rettke. Elle est vraiment bien dosée. Elle possède une teinte rauque mêlée de quelques passages aigus assez impressionnants. Dans ce genre de musique, il est un de mes préférés. Il y a aussi des solos de guitares qui se démarquent un peu plus de ce que l’on entend ordinairement. En fait, je recommanderai vraiment cet album pour les nostalgiques des années 80.
Mes chansons préférées sont « Fredless », une chanson instrumentale rapide avec des prouesses à la guitare fort bien agencées. Il y a aussi la chanson « Flashes » qui nous rappelle étrangement « Ram it down » de Judas Priest. Puis, « Gate of Heaven » que je pourrais qualifier de ce qui se rapproche de plus du speed métal mélodique (Power). Cet album n’est pas un essentiel pour les amateurs de Power Metal. Cependant, c’est du bon heavy rock. C’est drôle mais les chansons qui terminent l’album sont vraiment meilleures que celles qui le débutent. Donc, cela peut porter les gens à décrocher vite et ne pas l’écouter jusqu’à la fin.