Sorti tout droit de la Forêt Noire (Schwarzwald) en Allemagne, Finsterforst, dont le nom signifiant sombre forêt s’apparente à sa région, nous présente son tout premier album intitulé Weltenkraft.
Œuvrant dans un style black/death folk mélodique à la fois entraînant et agressif, ils nous mitraillent de vocaux en allemand qui sonnent excessivement bien. Au jeu des comparaisons, prenez une bonne dose d’Equilibrium fusionnée de Moonsorrow, d’Ensiferum, de Finntroll, et ajoutez-y de l’accordéon à l’avant-plan, d’ailleurs très présent dans chacune des compositions, ainsi qu’un peu de clavier atmosphérique et voilà une bonne idée de leur excellente formule.
La première chanson «Das Waldes Macht» débute avec un bon riff de guitare donnant pour effet de vouloir faire virevolter sa crinière en l’air. «Die Suche Nach Dem Licht» suit dans la même veine que la précédente, tandis que «Lauf Der Welt», «Traumwald» et «Von Glorreichem Schmerz», folkloriques à souhait, nous donnent une grande envie de taper du pied dès les premières notes. «Rauschende Nächte», courte, mais efficace, exploite le petit côté festif de cette aventure musicale. À son opposé, la très longue «Verlorene Seelen» nous projette littéralement dans un monde helvétique parsemé de guitare acoustique et d’instruments celtiques. Sevan Kirder, anciennement d’Eluveitie, collabore justement à cette pièce fantastique. Finalement, «Spiegelscherben», «Weinende Ruinen» et «Weltenpilger» complètent très bien ce parcours dans cette contrée éloignée.
Selon moi, Finsterforst fut l’une des découvertes de l’année 2007. Grâce à un mélange unique de diverses influences puis grâce à la touche personnelle de ses excellents musiciens, du métal de grande qualité est à prévoir pour des années à venir.
Mes coups de cœur : Lauf Der Welt, Traumwald et Verlorene Seelen.
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