La formation de metal symphonique Epica est de retour en 2007 avec son quatrième album, "The Divine Conspiracy". La troupe de la chanteuse Simone Simons allait tenter de proposer encore plus d'énergie et de puissance via cette offrande. Grâce à sa magnifique voix traversant le metal symphonique et l'opéra à plusieurs endroits au début de ce nouveau disque, il était intéressant de voir ce que le groupe allait nous offrir musicalement. Petite note, c'est Ariën van Weesenbeek qui a joué la batterie en studio et le disque a été mixé par l'excellent Sascha Paeth. Dans ce type de musique, Paeth est devenu un synonyme de grande qualité.
Après une introduction plutôt calme, la rapidité nous bombarde avec "The Obsessive Devotion" qui combine certains éléments de double caisse power metal, mais elle incorpore le vocal clair de Simone, um "growl" masculin profond et des choeurs. Cette pièce présente bien où en sont rendus les membres de Epica. L'épique "Menace of Vanity" continue bien l'album avec de fortes mélodies et quelques touches progressives. Leur sonorité mélange bien le côté beauté et celui agressif.
Cependant, il est difficile de passer outre une ballade douce et calme avec "Chasing the Dragon". Epica n'évite pas la vague NWOMM (New Wave Of Melodic Metal) avec le morceau "Never Enough". Elle se rapproche des récentes pièces de Within Temptation et Nightwish au niveau du style utilisé. Digne d'un opéra metal à pulsation, Epica offre l'interlude du disque avec les parties "VI", "VII" et "IX" avec un "growl" brutal et inattendu. Il présente plusieurs effets sonores au cours du disque pour venir soutenir la substance. Plus d'une heure de musique, "The Divine Conspiracy" est lourd et propose des éléments qui aideront le groupe à se faire connaître, mais le style plus agressif utilisé avec originalité à quelques endroits sera plus difficile à faire assimiler au grand public. Malgré des éléments originaux, Epica est tombé dans la vague mentionnée un peu plus haut. Il fait sans doute que nous verrons encore plus cette lignée de style surgir.
Dans l'ensemble, Epica est tout de même parvenu à rendre justice à leur talent et il a apporté assez d'éléments différents pour se différencier des autres. Une sonorité majestueuse avec un vocal angélique, tout ceci mélangé à quelques élans dignes d'une présentation d'opéra sur le Red Bull (boisson énergisante) donne un résultat vraiment positif.