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18:06:16 - Montebello Rockfest 2018 - Jour 3 (Atreyu / Lamb of God / The Mighty Mighty Bosstones / Motionless in White / Steel Panther / Weezer / Tenacious D)

Photos du spectacle

Compte-rendu du spectacle
Spectacle: Le 16 Juin 2018 au Montebello Rockfest 2018 à Montebello
Organisateur: Montebello Rockfest
Photographe: Dani Rod
Compte-rendu: Sergei Lecours

SAMEDI - 16 JUIN 2018 - MONTEBELLO ROCKFEST 13E ÉDITION - JOUR 3

Contrairement aux années précédentes, je n’ai pu passer qu’une seule journée dans la belle ville de Montebello à l’occasion du Festival Rockfest. Heureusement pour moi, les spectacles qui m’intéressaient le plus avaient lieu le samedi, et c’est avec beaucoup d’enthousiasme que je me suis mis à déambuler dans les rues de la ville en après-midi.


Malgré la chaleur accablante et la fatigue palpable de certains festivaliers, il y avait foule au spectacle de Beyond Creation, mon premier arrêt de la journée. J’avais dû faire mon deuil au moment de la sortie de l’horaire officiel, mais quelques jours avant le début du festival, on a annoncé que le groupe jouerait finalement samedi et non jeudi, à mon grand plaisir.


La foule s’est activée dès le début du spectacle, et les membres du groupe ont tout fait pour que l’énergie demeure au rendez-vous tout au long de la prestation. Pendant la première chanson, j’ai remarqué que la guitare du frontman Simon Girard était à peine audible. Cependant, le problème a rapidement été réglé, permettant à la foule d’apprécier pleinement l’impressionnante polyvalence du guitariste et vocaliste du groupe. J’ai aussi entendu quelques personnes dire que la basse était trop forte, mais à mon avis, un groupe avec des arrangements aussi techniques à la basse se doit de les faire entendre. Le reste du spectacle s’est déroulé sans anicroche, renforçant ainsi la réputation déjà solide de la formation tech death. La foule a eu la chance d’entendre des classiques comme Omnipresent Perception et Coexistence, mais elle a aussi eu droit à un aperçu du prochain album avec la chanson The Inversion. Facile de comprendre pourquoi le groupe est considéré comme l’une des grosses pointures du métal québécois; les gars offrent une solide performance!


Après une pause de quelques heures, je me suis dirigé vers la scène Budweiser pour voir des habitués des festivals québécois : Lamb of God. Je les avais vus à l’édition 2016 du Rockfest, mais malheureusement, leur performance avait été largement ternie par des soucis techniques qui avaient rendu l’expérience assez ordinaire.


Le groupe a ouvert avec Omerta, et mes doutes ont tout de suite été dissipés; le son était bon, et les musiciens aussi. Ceci dit, j’ai trouvé que la performance du batteur Chris Adler n’était pas vraiment à la hauteur de sa réputation, lui qui est connu pour ses interprétations très fidèles à l’enregistrement. Les erreurs en question n’avaient cependant rien de dramatique et n’ont pas trop affecté la performance globale du groupe. L’énergie contagieuse du chanteur Randy Blythe n’a pas mis de temps à se propager au sein des fans, et on m’a confirmé que les moshpits auxquels j’ai assisté étaient parmi les plus violents du festival. La plupart des morceaux étaient tirés des vieux albums classiques du groupe, mais on a aussi eu la chance d’entendre quelques chansons figurant sur leur plus récent album (si on exclut celui lancé en 2018 sous le nom Burn The Priest), notamment 512 et Engage The Fear Machine. Sans surprise, c’est avec Laid To Rest et Redneck que la formation américaine a terminé le spectacle, question d’achever la foule déjà bien amochée.


Les mots ne sauraient décrire à quel point j’avais hâte au spectacle suivant. Il est malheureusement bien rare que Tenacious D nous fasse l’honneur de sa présence au Québec et je ne les avais jamais vus auparavant, même si je suis un grand fan. De plus, Jack Black a récemment annoncé que Kyle Gass et lui allaient bientôt revenir au grand écran, alors mon engouement n’en était que plus marqué.


À la vue de la colossale file d’attente qui m’attendait à l’entrée du site, j’ai dû me rendre à l’évidence : j’allais manquer la première chanson. Les premières notes se sont fait entendre au loin, et il n’en prit pas plus pour que tous les retardataires se mettent à chanter en chœur en se frayant un chemin jusqu’à la scène. Ce grandiose phénomène de foule ne s’est d’ailleurs jamais estompé; j’ai rarement vu un public aussi symbiotique et harmonieux, c’était vraiment beau à voir. Le duo a bien sûr joué ses plus grands succès comme Kickapoo, Beelzeboss et Tribute, mais j’ai été agréablement surpris d’entendre certaines chansons moins connues comme Throwdown. Le spectacle était évidemment ponctué de petites mises en scène (un peu comme les skits qui divisent les albums), et à mon avis, l’un des moments forts de la prestation fut l’interprétation de la chanson Dio en hommage à leur vieil ami. Le duo a fini en force avec Fuck Her Gently, ce qui cadrait parfaitement avec le prochain groupe à l’horaire.


Sans grande surprise, la quasi-totalité des festivaliers qui étaient présents à Tenacious D se sont rués vers la scène Prohibition, certains scandant déjà le nom de Steel Panther. Le style extrêmement rassembleur de Michael Starr et sa bande convient parfaitement à l’ambiance festive du Rockfest, alors j’avais bien hâte de les voir performer dans ce contexte.


Contrairement à ce que les non-initiés pourraient penser, Steel Panther n’est pas un vieux band de glam qui s’accroche désespérément au vedettariat. À travers ses compositions ludiques et incroyablement catchy, le groupe fait renaître l’ambiance « sex, drugs and rock n’ roll » qui prévalait dans les années 80, et puisque les membres ne sortent jamais de leur personnage, leur folie paraît d’autant plus authentique. Comme d’habitude, l’illusion des eighties était parfaite : accoutrements caricaturaux, drum fills clichés, outros qui n’en finissent plus… Et malgré le fait que ce style très théâtral tend à affecter la performance au profit de la prestance, je tiens à préciser que le groupe interprète son répertoire de façon quasi irréprochable. Les musiciens les plus impressionnants sont selon moi le chanteur Michael Starr (que ses bandmates qualifient à la blague de « chubby David Lee Roth »), et le guitariste Satchel, qui prétend dépenser tous les profits du band dans la cocaïne. Comme on pouvait s’y attendre, ce spectacle n’était pas pour les oreilles chastes. Le groupe a notamment interprété Asian Hooker et Gloryhole, avant de faire monter une femme sur la scène pour lui chanter la moins romantique des balades : Girl From Oklahoma. Au moins trente filles sont montées sur la scène pour danser au son de Party All Day (Fuck All night), puis le groupe a finalement mis fin au spectacle malgré les protestations de la foule.


Certains détracteurs disent que le festival est en déclin, mais pour ma part, j’ai trouvé les spectacles excellents et l’organisation semble s’être déroulée sans problèmes majeurs. L’expérience est toujours aussi agréable, et comme bien des festivaliers, j’ai déjà très hâte à la prochaine édition.



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