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18:05:30 - Slayer / Lamb of God / Anthrax / Behemoth / Testament (Mtl)


Informations
Spectacle: Le 30 Mai 2018 à la Place Bell de Laval
Organisateur: Heavy Montréal, evenko, Greenland Productions et Live Nation
Compte-rendu: Samuel Bédard

Slayer, 30 mai 2018, Place Bell

Le Heavy Montréal n’est maintenant plus inconnu pour personne qui se dit fanatique de métal. Tout le monde, sauf peut-être certains élitistes black métalleux, aime cet emblème qui produit, en plus de son fameux festival, de plus en plus de spectacles partout au Québec. Cette fois-ci, ils ont attrapé une énorme prise et rendu quelques milliers de métalleux extrêmement heureux (et ont certainement rendu dépressifs les quelques centaines de personnes qui ne pouvaient pas y être) en produisant la tournée d’adieu du mythique groupe Slayer. Mais ce n’est pas tout : c’était littéralement un lineup plus puissant que dans un festival. Ils étaient accompagnés de quatre autres groupes légendaires : Lamb of God, Anthrax, Behemoth et Testament. Comme disait jadis un de mes grand-oncles : « Calvaire Monique viens voir, j’ai jamais vu ça! »


Combien de fois dans une vie peut-on voir une soirée être ouverte par un groupe de la trempe de Testament ? Probablement une seule, et c’était ce soir-là. Le public était d’ailleurs un peu déstabilisé de ce phénomène; on a l’habitude de voir des petits groupes souvent locaux ouvrir les spectacles, même lors des grosses venues. Mais là, ce sont les gars de la Bay Area de Testament qui ont cette mission. Leur rôle les obligeait à jouer un setlist assez court de 30 minutes durant lesquelles ils ont joué autant de vieilles pièces que de nouvelles. Mais dans une telle situation, c’est difficile de décrire la réceptivité de la foule. Quoique peu nombreuse au début, elle s’est très vite multipliée. La réponse du public était à la fois assez froide et blasée pour la sommité qu’est Testament, mais aussi très complice et énergique pour une ouverture. Disons donc qu’on était dans le medium saignant. Tout le monde a d’ailleurs été sous le choc lorsque Chuck Billy a invité ses collègues hors de scène puisqu’ils venaient à peine d’y entrer. On en aurait pris plus, mais une grosse soirée nous attendait encore.


Après les quelques ajouts au décor, on aurait cru assister à la performance du groupe en tête d’affiche, mais non; Behemoth n’ont joué eux aussi que 35 minutes. Cependant, ils ont eu l’audace d’intégrer un semblant de rappel à la fin de leur prestation en interprétant leur dernier single : O Father, O Satan, O Sun! Performance durant laquelle les membres du groupe se sont tous vêtis de leurs fameux masques cornus. Je m’attendais à ce que la foule vendue au thrash metal ne comprenne pas trop ce qui allait se produire durant la performance de Behemoth vu leur style plus extrême, mais la réponse a été bonne. Plusieurs étaient venus expressément pour ce groupe et ils se sont fait remarquer à l’avant, mais tout le monde a semblé apprécier leur spectacle sans trop virer la salle à l’envers.


Personnellement, ce que j’ai le moins compris, c’était la présence impressionnante de logos de Monster Energy Drink sur les affiches d’Anthrax. Cet aspect m’a accroché et ne m’a laissé décrocher qu’après que ces toiles aient été enlevées. Anthrax, membres du fameux Big Four, ont démarré la fête. C’est durant leur performance que la foule s’est mise à faire abstraction de gêne et a commencé à faire la fête et à montrer davantage son plaisir. Leur performance a presque été ma préférée de toute la soirée. Malgré le fait qu’ils n’aient joué que 45 minutes, c’était une période assez intense. Ils en ont profité pour jouer leurs plus gros succès : Got the Time, Caught In A Mosh, I Am the Law, Antisocial, Madhouse et Indians, notamment. Débordant tous d’énergie, les membres du groupe n’ont éprouvé aucune difficulté à échanger avec la foule. Il n’y a pas grand-chose à dire de plus que cela, mis à part peut-être le fait que le batteur d’Anthrax, Charlie Benante, n’était pas présent. C’était Gene Hoglan, batteur de Testament (et de presque tous les groupes de métal, sincèrement), qui le remplaçait, et ce, avec brio.


La suite était en partie la raison de mon déplacement de Québec vers Laval. En toute honnêteté, Lamb of God, étant l’un de mes groupes favoris depuis plusieurs années, valait amplement le détour à mon avis. Petite anecdote en lien avec cette performance fort anticipée : Lamb of God étaient venus l’été dernier à Montréal avec Behemoth, d’ailleurs. J’avais donc prévu le voyage et acheté mon billet, mais le matin du grand jour, je me suis réveillé avec un coup de soleil généralisé ayant tourné en brûlure extrême au 2e degré. Congé forcé. Quel adon. Mais ils reviennent tous deux avec trois autres groupes légendaires; comme si l’on n’avait pas assez de preuves encore de l’existence de Dieu notre sauveur! Mais je m’égare; la prestation de Lamb of God a été excellente. Ils ont joué plusieurs de leurs grands succès, notamment Walk With Me In Hell, Omerta, Laid to Rest et Redneck. D’ailleurs, c’est lors de cette dernière pièce que j’ai vécu un peu de force le plus gros mosh pit de toute ma carrière de métalleux, duquel n’ont pas survécu quelques barrières latérales de sécurité. Mais c’est dès leur entrés sur scène que la foule a explosé et n’a jamais arrêté de barder. Seuls bémols étant le son et… le drummer. Bien que le bass drum de Chris Adler soit démesurément trop fort dans la salle et enterre littéralement le reste de la batterie et la basse, il n’était pas bon. Chris Adler est reconnu pour ses jeux de bass drum hallucinants, autant au niveau des polyrythmies que des roulements. Mais c’était probablement l’une de ses pires performances auxquelles j’aie assistées, même via mon ordinateur. Je n’ai notés que trois roulements qui ont été vaillamment effectués, mais le reste du temps, on le sentait fatigué et traînant. Il n’était simplement pas tight. Heureusement, le reste du groupe l’était et Randy Blythe a su dégager une énergie remarquable, faisant oublier ces imperfections même aux plus connaisseurs.


Puis, pour une dernière fois, c’était au tour de Slayer de se produire. Même si la foule était présente depuis déjà quatre heures, elle ne semblait pas du tout fatiguée. Son énergie et son enthousiasme n’allait pas en décroissance. Bon, peut-être que l’apogée de la soirée s’est déroulée pendant Redneck en termes de violence et d’exhaustivité, mais c’était visiblement à une énorme foule tenace que le groupe avait à faire. Du début à la fin de leur performance, on n’a pas senti de baisse d’énergie; jamais. Le son était bien dosé, cette fois-ci. Tous les éléments sortaient bien dans la salle, autant la basse que les bruits de Kerry King. Durant toute leur performance, c’est-à-dire près de deux heures, la troupe de Tom Araya ne s’est adressée au public qu’une ou deux fois. Sinon, ils n’ont qu’enchaînées pièces après pièces, entrecoupant les différentes parties du spectacle par de toutes petites pauses durant lesquelles on laissait la foule admirer les jeux de lumières fluorescentes sur leurs toiles de fond. Assez brillant comme technique, il faut l’avouer, car bien souvent, les groupes ne font qu’éteindre les lumières et revenir après une ou deux minutes. C’était une belle dernière impression : ils n’ont pratiquement fait aucune erreur, et surtout, ils s’amusaient visiblement sur la scène. En plus, chaque personne présente a sûrement pu y entendre sa pièce favorite. Ils ont littéralement joué tous leurs succès, comme War Ensemble, Black Magic, Mandatory Suicide, South of Heaven, Hell Awaits, Dead Skin Mask, Dittohead, Chemical Warfare et bien sûr Raining Blood et Angel of Death. C’est donc sur une bonne note que Slayer prendra sa retraite en laissant derrière eux un souvenir de six heures de spectacle exquis dans la mémoire de tous les fans présents à Laval, et probablement à chaque ville où s’arrêtera la tournée.


Setlist de Anthrax :
Caught in a Mosh
Got the Time
Madhouse
I Am the Law
Evil Twin
Antisocial
Indians


Setlist de Behemoth :
Ov Fire and the Void
Demigod
Ora Pro Nobis Lucifer
Wolves ov Siberia
Chant for Eschaton 2000
O Father O Satan O Sun!


Setlist de Lamb of God :
Omerta
Ruin
Walk With Me in Hell
Now You've Got Something to Die For
512
Engage the Fear Machine
Blacken the Cursed Sun
Laid to Rest
Redneck


Setlist de Slayer :
Repentless
Blood Red
Disciple
Mandatory Suicide
Hate Worldwide
War Ensemble
Jihad
When the Stillness Comes
Postmortem
Black Magic
Payback
Seasons in the Abyss
Dittohead
Dead Skin Mask
Hell Awaits
South of Heaven
Raining Blood
Chemical Warfare
Angel of Death


Voici quelques vidéos amateurs de la soirée :






 


 



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