Spectacle:6 septembre 2008 au Medley de Montréal
Organisateur: BCI
Photographe: Amaury Evra
Compte-rendu: Sébastien Melancon
Vidéo: Steven Henry

** VIDÉO DE QUO VADIS A LA FIN DU TEXTE **

Bonsoir québécois, bonsoir Montréal! Direction le Medley, une autre soirée de métal bien de chez nous s’y annonce. Bon, une fois arrivé, la file d’attente est totalement désespérante. Le spectacle est annoncé à 19h00 mais à 19h30 je végète toujours à l’extérieur, en ligne et relativement loin de la porte. Les premiers échos du spectacle me parviennent par bribes, des gens me précédant annonçant que la soirée à commencé sans nous. Je ne pourrai pas parler de The Plasmarifle ; je n’ai pas entendu une seule note de leur performance… J’ai finalement atteint la porte et déjà la salle était bien réchauffée et entretenue par Blinded By Faith.

La prestation que le groupe a offert à su toucher le public. Pour ma par, suite à cette longue attente en ligne et le temps de me faufiler dans la foule jusqu’à la scène afin de réussir à pouvoir apprécier le show, la formation entamait déjà Barcode Blindfold, l’avant dernière pièce de leur prestation. Du peu que j’ai pu voir, j’ai été satisfait. Tommy Demers, le chanteur de la formation a su communiquer à la foule son plaisir d’être sur place à jouer pour nous à plusieurs occasions et les gens de la foule, de leur côté, ont répondu de par leur head banning, leur devil horns et leur thrash.

Voici venu le changement de band. Neuraxis prend place sur scène et entame l’interprétation de son répertoire. Le spectacle se veut le lancement officiel de leur album The Thin Line Between alors nous avons droit à beaucoup de nouveaux titres. Ce soir, je suis une fois de plus ravi de voir combien les formations québécoises parviennent à nous offrir des soirées plus qu’enivrantes. Les métalleux qui étaient présents peuvent en témoigner tout comme moi, encore une fois le Medley a senti l’énergie de la foule monter. Neuraxis livre une excellente prestation et ses membres communiquent avec le public à merveille. Les pièces se succèdent et il en est de même pour les thrashs qui ne font qu’augmenter en intensité. La formation dégage énormément d’énergie et la communique efficacement dans sa prestance scénique. Le sourire aux lèvres, Alex Leblanc ne peut s’empêcher de souligner qui s’agit de leur spectacle le plus fou et bien entendu, à cette flatterie, un grand cri s’est élevé dans la foule accompagné de devil horns.

Voici venu le tour de Despiced Icon, une formation qui ne peut laisser personne indifférent… Mélange de death, hard core et grind fusionnés à merveille. Je dois dire que personnellement il s’agit du groupe que j’avais le plus hâte de voir. L’énergie de leur musique aide à canaliser la violence qui sommeille en nous. Ils offrent une performance plus qu’efficace mais qui semble mystifier les non-initiés. À l’évidence, leur musique ne peut rejoindre tout le monde, mais pour les fans le spectacle est tout simplement génial. À l’annonce de Retina, les adeptes du mush s’en donnent à cœur joie, mais pas tout au long du show puisqu’il semble y avoir sur place plus de fans du wall of death…
C’est simple, on sépare la foule en deux et au signal les deux côté font un face à face au pas de course. Le premier s’est avéré être plutôt boiteux mais le deuxième, quasi médiéval, à su corriger la chose. Alex Erian (l’un des deux chanteurs) exprime à la foule son honneur d’ouvrir pour Quo Vadis puisque son premier spectacle à vie en était un de cette formation. Il leur a dédié une chanson et le spectacle à continué bon train. Pour l’ensemble du spectacle rien à redire, mais on doit retenir que la formation mijote la préparation d’un nouvel album… Vivement sa venue.

Quo Vadis nous offre une entrée en action derrière les rideaux noirs de la salle. Au grand bonheur des fans, la formation est en feu, pièce après pièce, on encourage la foule et la pousse à donner tout ce qu’elle a jusqu'à la fin. Bart Frydrychowicz, le guitariste compositeur du groupe, semble éprouver des douleurs qui l’incommodent et lui font la vie dure. Après quelques pièces il quitte la scène pour revenir jouer sur une chaise. On apprend qu’il s’est blessé au genou gauche mais qu’il tenait tout de même à donner ce spectacle. L’échange entre la foule et la formation est soutenu et les fans lancent même de petit baggies à ses membres suite à une requête de Steph. Dans l’ensemble, musicalement rien à redire ! Par contre même si la foule semblait en extase devant la performance, je trouve leur présence scénique professionnelle mais nullement mémorable.

Il faut savoir que depuis le 13 juillet de nombreuses rumeurs couraient au sujet du groupe, l’une étant qu’il s’agissait de leur show d’adieu…si tel était le cas, il n’y avait pas de quoi se dire que la prestation était époustouflante… Stéphane Paré a apporté des précisions face à ces bruits : Lui et Yanic Bercier quittent la formation. Bien entendu les fans n’en étaient pas très heureux mais que voulez-vous, la vie suit son court et comme le dit Stéphane : <> (qu’on se rappelle d’Arie Itman et de Remy Beauchamp). Yanic nous a fait un petit speech d’au revoir et a exécuté plusieurs petits solos de drums. Donc bonne nouvelle pour les fans : Quo Vadis n’est pas mort et tous les spectacles annoncés seront livrés ! Reste à voir qui remplacera ces deux piliers à l’avenir et comment les fans réagiront…

Encore une fois je sors de cette salle sur une note positive. Dans l’attente d’une nouvelle soirée du genre, j’espère voir une foule toujours grandissante venir assister à ces soirées signées Home Sweet Home.


Quo Vadis "On the Shores of Ithaka" Live