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08:05:16 - As I Lay Dying / Misery Signals / August Burns Red / Evergreen Terrace (Mtl)

Photos du spectacle

Compte-rendu du spectacle
Spectacle: 16 mai 2008 au National de Montréal
Organisateur: GEG
Photographe: Amaury Evra
Compte-rendu: Sébastien Léonard


C’est un Théâtre National affichant complet qui accueil ce qu’on pourrait qualifier de mini caravane hardcore. Même si c’est un style de métal auquel je porte un intérêt, il y a seulement les ‘‘Headliners ’’ qui me sont très familiers. Il n’est que 8 heures et il fait déjà chaud dans la salle qui compte son lot de monde. À part quelques exceptions (comme moi!), l’âge moyen des spectateurs est assez bas. On sent cette fébrilité palpable de ceux qui sont excités de voir un show, qu’importe que ce ne soit pas encore le groupe en tête d’affiche. Pas qu’après des centaines de shows on ne ressente jamais cela, mais il nous faut plus que la perspective d’une entré en scène imminente. Evergreen Terrace est définitivement le band le plus métalcore des trois groupes de première partie. Malgré l’agressivité des couplets, le tout ce veut plus accessible par les refrains hyper catchy. Surtout en ce qui attrait les chansons de leur dernier disque, Wolfbiker. Le groupe de Floride possède sur stage une énergie juvénile qui me fait penser à une jeune formation punk. Une partie de la foule au-devant de la scène, un mélange de vrais fans et d’autre qui en profite seulement pour s’éclater, réagi bien aux compos du combo et ne les font pas ce sentir comme un groupe qui ne fait que meubler le temps.

J’ai la légère impression que l’on passe aux choses plus sérieuses avec August Burns Red. Pourtant, ces derniers n’ont pas plus d’expérience que les précédents, les deux formations ayant commencé à peu près dans les mêmes années. Ce qui me frappe chez eux ce sont la puissance et la profondeur des vocaux hurlé de Jake qui s’adonne aussi être un bon frontman. Il maitrise son organe vocal et ne manque pas de souffles, même s’il se déplace constamment d’un bout à l’autre des planches. Mais même si le hardcore est le genre de métal émergeant qui a le plus le vent dans les voiles ces dernières années, j’ai quelquefois l’impression qu’il tourne en rond. À l’image du black métal il n’y a pas si longtemps. Malgré des pièces solides, des riffs coupés au couteau et de l’agressivité à revendre, je n’arrive pas à savoir pourquoi j’écouterais ABR plus qu’un autre groupe. Ils maitrisent la recette à la perfection, ils ne leur reste qu’à trouver la petite touche qui fait qu’ils ne disparaîtront pas dans l’oubli une fois la mode passé. Pour le moment, et à voir l’énergie que certains kids déploient à l’écoute de leur musique, ils surfent allègrement sur la vaque actuel.

Misery Signals est définitivement ma claque sur la gueule de la soirée. Pas que leur prestation m’a renversé, mais la qualité de leur musique m’a paru évidente. Les influences, si influences il y a, des groupes cultes du genre comme Dillenger Escape Plan et Converge sont ici complètement actualisé. Le groupe du Milwaukee flirte subtilement avec le côté discontinu des compositions de ces derniers tout en maintenant les rênes solides sur l’unité de leurs morceaux. Si ces jeunes ne ce sont pas intéressés à d’autres genres musicaux, comme le jazz par exemple, j’en serai le premier surpris. Beaucoup de breaks jazzy, à la limite psychédéliques, sont incorporer par ci et là et les vocaux clean ne sont pas utilisé à outrance. Ils apportent véritablement à la chanson et ne sont pas nécessairement les refrains. Le fait que le drummer tient souvent ses baguettes comme le fait un batteur de jazz m’a frappé dès le début. Je ne sais pas si c’est à cause que je me passionne de musique depuis plus de 17 ans, mais mon enthousiaste ne semble pas partagé par la grande majorité du public. L’accueil m’a même paru moins chaleureux que pour August Burns Red. À constater le ratio de chandails porté ou même vendu, mon impression semble fondée. Pas que le band a joué devant un public complètement amorphe, les éternels ‘‘mosheux’’ sont bien au rendez-vous, mais je suis d’avis qu’ils auraient mérité plus. Dommage!

Si une chose a été mise au clair ce soir, c’est bien que la grande majorité présente au Théâtre, pratiquement transformé en sauna tant il fait chaud, en a que pour As I Lay Dying. Les cries, l’agitation et les mines réjouies, dès qu’ils foulent la scène, le mettent parfaitement en évidence. C’est sur l’intro Separation que le groupe de San Diego fait son entrée triomphante. Dès qu’ils entament Nothing Left, je suis choqué de constater que le son a gagné en qualité ce qu’il a perdu en puissance par rapport à ce j’ai entendu jusqu’ici. La voix de Tim Lambesis, portant si puissante sur disque, est sourde et étouffée dans le mixte. Comme je semble le seul agacé par la situation, il est facile de faire outre et de chanté en chœur les refrains en me laissant transporter par les titres que j’ai écoutés tant de fois dans la dernière année. Il est évidant que le mot d’ordre de laisser les fans monter sur le stage a été donné à la sécurité tant il y en a qui le font sans se faire déranger outre mesure. Il est même amusant de voir ces jeunes faire du Satge diving avec un manque flagrant d’assurance. Prenant bien soins d’être bien réceptionné par les spectateurs. Toutes mes félicitations au groupe de laisser ses fans ce faire du fun de la sorte. La part du lion est accordé à An Ocean Between Us avec la chanson titre et Within Destruction, pour ne nommer que ceux-là. Je peux facilement affirmer qu’As I Lay a gagné son pari en composant du matériel s’éloignant du métal extrême sur son dernier album. Les réactions aux titres plus accrocheurs comme Forsaken ou I Never Wanted sont sans équivoque. N’allez pas penser que Shadows Are Secutity est négligé pour autant. The Darkest Nights en fait chanter plus d’un et Meaning In Tragedy n’a rien perdu de sa force de frappe. Par contre, je me dois d’encore critiquer la trop courte longueur du spectacle. C’est vraiment une mode qui m’agace au plus haut point. Une heure, rappel compris, pour le groupe en tête d’affiche, c’est presque une insulte. Je ne veux pas jouer a ‘‘c’était meilleur dans mon temps ’’, mais il n’y a pas si longtemps une heure trente était le minimum. Faut faire avec son temps! Ils ont en contrepartie fait quelque chose que je n’ai jamais vu avant. Tout le public est invité à venir chanter Confined, le dernier titre de la soirée, avec le groupe sur stage. La scène s’est rapidement remplie d’une centaine de personnes entassée les unes sur les autres. Encore une fois bravo pour la proximité avec le public. Plusieurs groupes qui se la jouent rockstar pourraient prendre exemple sur eux.


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