Spectacle: 19 mai 2007 à Boucherville
Organisateur: Festival Rock de Boucherville
Photographe: Marc Bizouard
Compte-rendu: Katy Maloney

La soirée commence avec 3 groupes de la relève de Boucherville. Le premier groupe, Black Star, commencent la soirée avec un cover de TNT de AC/DC. Tant pis pour eux et pour moi, je l’ai de bien rentrée dans la tête pour le reste de la soirée.. Le reste de leur set est parsemé de covers, et même chose pour Heavenly Hell, deux groupes qui semblent sortir tout droit de 3e secondaire à De Mortagne. Exception faite de 40 Birds, qui eux semblaient au moins en vue d’obtention de leur DES. Malheureusement, ce ne rendit pas leur prestation meilleure que les deux précédentes. Enfin, faut bien commencer quelque part!

Pour ces groupes, ce dû être une très belle expérience que de jouer dans une salle aussi grande et devant tous leurs amis et parents rassemblés. En effet, il s’agissait ici d’une soirée familiale! Les petits cousins, petites cousines, petits frères et petites sœurs, parents, grands-parents, toute la famille était invitée! Bien sûr, et heureusement, les familles allaient quitter avant la prestation de Mononc’ Serge.

Mais pas avant Icewind! Ca non, il n’y en étais pas question! C’est qu’ils attirent un public très diversifié, voyez-vous. Un public fidèle, qui revient les voir, même et surtout si c’est à Boucherville. Pour le groupe Bouchervillois, qui en est si je ne me trompe à leur 3e prestation au festival rock, c’est l’attirail de guerre qui est déployée pour impressionner famille, amis et fans. Quoiqu’on puisse en dire, le vent glacial n’aura pas raison de l’ardeur d’Icewind, qui épate avec de la pyrotechnie. Habillés par Création Six, les gars du groupe power métal sortent tout ce qu’ils ont dans les trippes. Avec un cover de Megadeth sur leur setlist, il ne manque plus que du sang. Et je vous rassure, il n’y en a pas eu.

Mononc’ Serge termine la soirée devant ce qu’il reste de l’auditoire. En arrivant sur place, un staff du festival me demande : « Hey, tout ce monde là, c’est tu toute venu pour Icewind? ». Avec assurance, je lui réponds : « Bin voyons.. Ils sont sûrement là pour Mononc’ Serge! ». Eh bien, je l’avoue, je pile sur mon orgueil, j’ai sous-estimé Icewind.. En effet, ce qu’il reste de l’auditoire, c’est environs le cinquième de ce qu’il y avais pour Icewind.. Fesons fi de ce détail dérangeant, c’est ce qu’a fait not’ Mononc’ cochon préféré. Avec lui et les membres de son groupe déguisés en « accommodements raisonnables » (oui oui, en accommodements raisonnables!), on finit la soirée en beauté, avec les quelques irréductibles encore présents, et ceux qui étaient là de base pour voir Serge et son band. Un bon set, que la petite foule a semblé apprécier. Pas aussi spectaculaire que Icewind, mais la question se pose.. est-ce que Serge a besoin de dépenser 1500$ sur de l’équipement pyrotechnique pour nous épater? Je vous révèlerai la réponse à la fin du compte-rendu à l’envers si vous y tenez, mais je crois que la réponse va de soit!

Donc en bref, 3 groupes de la relève, qui n’ont pas réussis le tour de force de m’enlever TNT de la tête, Icewind qui se payent un luxe fumant en manquent d’exploser la tronche de Marc B., votre bien aimé photographe, et Mononc’ Serge qui attaque la scène déguisé en Ben Laden. C’est tu pas beau comme spectacle ça?